Mia madre

Ne connaissant Nanni Moretti que pour Sogni d’oro et l’excellent Habemus papam, j’ai pris une sacrée gifle de registre. Ça fait du bien de temps en temps.

Ce film est sûrement très bon, voire une pépite, mais je ne pouvais pas le comprendre. Ne l’ayant pas vécu, je ne peux pas appréhender le douloureux processus d’accompagnement d’un parent malade vers la mort. Mais je ne doute pas que Moretti ait su le retranscrire mieux que quiconque, le réalisateur faisant probablement un peu ici son deuil (le personnage principal est une réalisatrice, la mère était enseignante comme la sienne).

Je me dois donc de me borner à souligner la perfection des plans, la justesse des situations, ou encore la beauté de Giulia Lazzarini qui joue la mère malade.

 

Je n’ai peut être pas été touché par la grâce, mais John Turturro m’a arraché quelques sourires et le dernier plan m’a serré le cœur. C’est déjà beaucoup.

PS: quelle belle affiche…

mia-madre-poster


Another Happy Day

Un drame familial placé sous le signe du fluide lacrymal…on a rarement vu autant de gens pleurer en deux heures.

L’intrigue se concentre plus particulièrement sur une branche de la famille, la branche des détraqués: les dépressifs, la suicidaire, le drogué/dépressif…tout y est.

Je ne m’éternise pas sur le casting, notons juste les exceptionnelles performances d’ Ellen Barkin et de Demi Moore (en belle-mère délurée) ainsi que la révélation, je dis bien révélation, d’Ezra Miller. Jeune acteur de 19 ans déjà à suivre.

En somme, la bonne petite comédie dramatique qui vous rappelle à la futilité de vos problèmes.

Du bon cru Sundance quoi !