X-Men: Dark Phoenix

Après l’infamie de Sibyl, j’avais grandement besoin d’un film qui ne prétend pas être quelque chose qu’il n’est pas. Lui. Mais de là à concevoir une telle nullité…je n’étais pas prêt !

Pourtant j’ai voulu y croire : on oublie trop souvent que, des années lumières avant les Avengers et avant même que les comic movies soient « cools » (merci Christopher Nolan), la franchise X-Men était tout bonnement ce qu’on trouvait de mieux. Jusqu’à il y a peu d’ailleurs, en témoigne l’excellent Logan.

 

Tout commence lorsque le X-Men le plus relou de la franchise, Jean Grey, interprétée par une actrice horripilante, Sophie Turner, se fait mitrailler par une éruption solaire des plus ridicules (l’effort graphique est à la hauteur de l’effort scénaristique…du comic) en offrant la seule mimique qu’elle maîtrise à savoir peur/tristesse. Putain reviens Famke Janssen, tu jouais si bien en fait !

Ajoutez à cela des comédiens de talent sous-exploités au possible : Michael Fassbender, Tye Sheridan (Scott quoi, le pire X-Men), James McAvoy et surtout, surtout, Jessica Chastain qui parle alien en tant que méchant le plus insipide de la galaxie. Même Evan Peters, alias Vif-Argent, est quasi-absent alors qu’il était le personnage le plus fun du « lot Days of Future Past« .

 

Toute l’histoire repose sur le traumatisme de l’inexistante héroïne, pour un final sublime de type « Mes émotions humaines ne sont pas ma faiblesse, elles sont ma force ! ».

C’était tout simplement le film de trop, comme son processus de production fort compliqué le laissait présager. Dommage de gâcher 20 ans de saga/franchise avec ça, quand des films aussi différents que Logan ou Deadpool nous ont envoyé du rêve à la brouette.